Informations sur l’abattage des caprins

Chers adhérents,

Les chèvres ont mis bas en mars, les premiers chevreaux seront donc prêts pour vos tables le mardi 30/04 au panier.

Ces chevreaux ont été élevés au lait de nos chèvres. La viande sera découpée en gigots, épaules et sauté, et mise sous vide. Nous proposons des colis de carcasse entière (environ 6kg), des demi-carcasses ou des morceaux au détail (gigot, épaule ou sauté). 

Malheureusement, le contexte pour l’abattage des caprins empire d’année en année : après la fermeture de notre abattoir de proximité à Ribérac (à 20km de la ferme) en 2021, l’abattoir de Bergerac (à 80 km) ayant refusé les animaux de moins de 25kg l’année dernière, a annoncé cette année ne plus tuer de caprins du tout ! Donc nous allons devoir nous rendre à Limoges (à 100km !). Les tarifs d’abattage ont également augmenté, passant de  1,10€/kg à  2,10€/kg… Dans ce contexte, nous avons dû répercuter en partie ces surcoûts sur le prix de la viande, avec une augmentation de 10%. Les colis entiers ou de demi seront proposés à 22€ du kilo, les gigots à 31,10€/kg, les épaules à 26,95€/kg et le sauté à 16,80€/kg.

Malgré le contexte, nous persévérons dans notre choix d’élever nos propres chevreaux, plutôt que de les vendre (donner? Le prix cette année était de 0,5€ par chevreau d’après nos collègues !) à un engraisseur, chez qui ils seraient mélangés avec des animaux de toute la région (avec toutes les conséquences que cela peut avoir pour eux en termes de stress et de maladies), élevés au lait en poudre pour ensuite être vendus à l’export. Nous défendons une agriculture locale et cohérente (les chevreaux, dont la naissance conditionne la production de lait, ne sont pas de simples sous-produits dont il faut se débarrasser, mais des animaux que l’on se doit d’élever dignement). Nous pratiquons la lactation longue sur la moitié du troupeau afin de minimiser le nombre de naissances, mais les jeunes et certaines chèvres moins disposées à la lactation longue doivent mettre bas tous les ans, d’un ou deux chevreaux chacune. Nous ne savons pas combien de temps nous allons devoir attendre pour avoir de nouveau accès à un abattoir à une distance « raisonnable » et acceptant les caprins (Ribérac ? Chalais qui est actuellement en travaux? Barbezieux, en projet? ). En attendant nous continuerons à les engraisser nous mêmes tant que nous pouvons l’assumer financièrement (car nous rentrons à peine dans nos frais actuellement).

Pardon pour cette parenthèse peu réjouissante… 

Nous vous souhaitons à tous une belle fin de semaine ensoleillée !

Louise et Georgina

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